Looper de Rian Johnson (2012)

Synopsis: Dans un futur proche, la Mafia a mis au point un système infaillible pour faire disparaître tous les témoins gênants. Elle expédie ses victimes dans le passé, à notre époque, où des tueurs d’un genre nouveau (les "Loopers") les éliminent. Un jour, l’un d’entre eux, Joe, découvre que la victime qu’il doit exécuter n’est autre que… lui-même, avec 20 ans de plus. La machine si bien huilée déraille…

Le sujet était très tentant et je suis une grande fan de Bruce Willis qui me fait mouiller ma culotte me charme à chaque fois, même (et encore plus?) en vieillissant.
Le thème du voyage dans le temps est souvent casse-gueule et j'avoue que je n'ai pas vraiment accroché à cette version. Trop compliquée, trop abstraite, trop fouillie, des personnages qui se mêlent et d'entremêlent et qui finalement n'apportent rien à l'histoire.
Par exemple, on voit le héros entretenir une relation avec une blonde puis après plusieurs péripéties, il rejoint une blonde dans une maison en plein milieu des champs de blé. Je me suis longtemps posé la question de savoir s'il s'agissait de la même femme ou non tellement elles se ressemblent. Je vous le dis tout de suite, il s'agit de deux personnages différents. Mais alors pourquoi ne pas prendre une blonde et une brune, il était obligé de choisir des sosies? Bon, je vous l'accorde, c'est un peu plat comme critique mais cela a fortement nuit au plaisir du film. D'autant plus que la première blonde, elle sert à rien en fait. Ou peut-être juste à te faire verser une larme. Bof.

Et puis cette fin qu'on voit venir dès la moitié du film, entièrement capillotractée d'ailleurs, et qui m'a laissé un goût amer dans la bouche. Franchement déçue.
(Je sais, c'est nul comme critique mais je l'ai vu il y a presque un mois et j'en garde très peu de souvenirs tellement il m'est passé au-dessus de la tête. Promis, j'essaye d'écrire mes prochaines critiques plus vite. (c'est pareil pour mes critiques de livres qui traînent...))