vendredi 8 novembre 2013

Chanson: La chanson de la pluie, Bambi

Rien de tel que les classiques pour égayer une journée pluvieuse, passer un bon moment avec les enfants et dédramatiser un orage.

Clap clip clap, petite pluie d'avril 
Tombe du ciel en jolis diamants 

Clap clip clap, petite pluie d'avril 
Ta mélodie est un enchantement 
Enchantement, enchantement 
Clip clap clip clap 

Clap clip clap, quand le ciel se voile 
Ton gai refrain met du bleu dans le coeur 
Clap clip clap, giboulée d'étoiles 
Peint l'arc-en-ciel aux couleurs du bonheur 
Comme elle est jolie ta musique 

Clap clip clap, petite pluie d'avril 
Larmes de joie, symphonie de cristal 
Clap clip clap, petite pluie d'avril 
Dans la forêt tu donnes un récital 
Clap clip clap 
Quand le ciel se voile 
Ton gai refrain 
Clap clip clap 
Ton refrain met du soleil dans le coeur 
Clap clip clap, quand le ciel se voile 
Ton gai refrain, clap clip clap 
Ton refrain met du soleil dans le coeur 
Ciel comme elle est jolie (ciel comme elle est jolie) 
La chanson de la pluie (la chanson de la pluie) 
Dans l'orage philharmonique 
Chaque goutte est une musique 
Qu'on écoute et que l'on goûte 
C'est le bonheur au goutte à goutte 

Clap clip clap, petite pluie d'avril 
Ta mélodie est un enchantement 
Clap clip clap, petite pluie d'avril 
Clap clip clap, petite pluie d'argent 
Elle chante gaiement 

Clap clip clap, petite pluie d'avril 
Tombe du ciel en jolis diamants 
Clap clip clap, petite pluie d'avril 
Ta mélodie est un enchantement 
Enchantement, enchantement 


mercredi 6 novembre 2013

Un côté Bree Van de Camp

Quand j'étais toute petite, j'étais une miss bordélique. Mon jeu préféré était même "le tremblement de terre". Je rangeais tous mes jouets dans des tiroirs, je simulais un tremblement de terre et j'envoyais tout valdinguer. Puis je rangeais à nouveau et je recommençais. Je ne comptais plus les admonestations de ma mère qui me répétait: "Range ta chambre!"

C'est vers l'adolescence que j'ai commencé à être soigneuse de mes affaires. Disons que je partageais ma chambre avec ma soeur et qu'il fallait respecter l'espace de chacune. Je l'aidais d'ailleurs très souvent à ranger son côté, quand ma mère nous répétait: "Rangez votre chambre!"

Quand je me suis installée avec Piwix, j'ai assez naturellement pris en main l'entretien de la maison. D'autant plus qu'il n'avait pas été éduqué à le faire, comme la plupart des hommes malheureusement. Ca n'a pas duré, je vous rassure, je l'ai obligé à mettre la main à la pâte sous peine de faire la grève de la cuisine, mais j'effectue encore le plus gros des tâches ménagères et surtout, c'est moi qui y pense.

Car en ce qui concerne le désordre, j'arrive très vite à saturation. Ce moment où je désespère de vivre dans une porcherie, où je me munis de mes amis éponge et chiffon et où je brique toute la maison. Mon seuil de tolérance me paraissait normal et c'est en rendant visite à des amis et à des membres de la famille que je me suis rendue compte que je n'étais peut-être pas si normale que ça.

Ils sont bien loin de vivre dans un capharnaüm vivant et n'ont pas à craindre de voir débarquer Danièle et Béatrice de M6. Néanmoins, j'ai souvent les coudes qui me démangent et l'envie de me jeter sur l'aspirateur, surtout chez les gens de ma génération, beaucoup moins chez les plus anciens. (La notion de propreté vient-elle avec l'âge? Est-ce plus facile de tenir une maison quand les enfants sont grands et qu'on est proche de la retraite?) Je me suis vite aperçue que ce que mes hôtes considéraient comme un appartement présentable était bien au-delà de mon seuil de tolérance.

Je me suis alors mise à observer les foyers des uns et des autres et j'ai vite compris: l'appartement de mes parents est d'une propreté virginale ahurissante. Rien qui dépasse, "chaque chose à sa place et chaque place a sa chose" comme dit l'adage. Mon obsession de la propreté avait une origine évidente.

J'ai pris conscience que mon côté maniaque à la naissance de Teemo. Je me souviens être allée voir notre médecin traitant aux premiers mois de Teemo et elle a vite vu que j'étais épuisée. Elle m'a demandé pourquoi et je lui ai expliqué que gérer deux enfants et le ménage demandait beaucoup de temps, et qu'il m'arrivait de me relever la nuit pour faire la vaisselle. Elle m'a dit quelque chose qui m'a beaucoup aidée: "Et que se passerait-il si vous laissiez la vaisselle sale 2h de plus pour aller vous reposer?" Rien, évidemment. Ce n'est pas la fin du monde. Mais il m'a fallu du temps pour l'accepter.

Ce qui me désole le plus, c'est de m'interdire certaines activités avec les enfants par peur de la saleté. Je tolère les crayons et la pâte à modeler mais uniquement sous ma surveillance, sinon ils sont rangés hors de portée des enfants. Et la pâte à modeler est toujours utilisée par couleur, jamais de mélange, bien sûr... (sauf quand je me suis amusée à mélanger du bleu avec du jaune et du rouge pour expliquer à Poppy l'origine du vert et du violet). Je n'ai jamais pu me résoudre à acheter de la peinture et je remercie grandement Maman Clémentine de m'avoir poussée à acheter l'Aquadoodle: zéro salissure, un max d'amusement!
 

Etre maniaque présente des avantages certains mais je vous assure que sentir son coeur s'emballer parce qu'un cube vert se retrouve dans le coffre à jouets et non dans la boîte à formes est désagréable. Je passe constamment derrière les enfants pour ranger, classer, trier. Quelquefois il m'arrive de repousser à plus tard parce que j'ai d'autres choses plus importantes à faire avant, comme me l'a conseillé mon médecin, mais je finis toujours par le faire. Et je me retrouve ainsi à vider complètement le coin jeu des enfants et à tout trier alors que je reviens des urgences et que je suis sensée me reposer (pour une fois que j'étais seule, c'était bête de ne pas en profiter, non?... Ok, je sors).
Ouf, je respire
Dernier point important: je suis souvent prise de frénésie de ménage quand je suis déprimée ou face à un problème difficile. Comme si nettoyer la maison m'aidait à me nettoyer l'esprit. Un effet qui est loin d'être anodin...

samedi 2 novembre 2013

Nana de Valérie Massadian (2011)


Synopsis: Nana a quatre ans et vit dans une maison de pierres par delà la forêt. De retour de l’école, une fin d'après-midi, elle ne trouve plus dans la maison que le silence. Un voyage dans la nuit de son enfance. Le monde à sa hauteur.

Nouvelle découverte grâce à DVDTrafic, cette fois-ci dans la sélection film à voir. Il s'agit du premier long métrage de Valérie Massadian et s'il y a une chose dont je suis sûre, c'est que ce film ne vous laissera pas indifférent.
On suit l'histoire d'une petite fille de 4 ans, Nana, interprétée par la petite Kelyna Lecomte, qui se retrouve seule du jour au lendemain et qui apprend à vivre, et à reproduire les codes des adultes. Les scènes sont majoritairement silencieuses et lorsqu'il y a dialogue, il s'agit très souvent de murmures, quasi inaudibles, car là n'est pas le plus important. L'accent est mis sur l'atmosphère, sur le visuel, sur les sensations.
C'est là que j'ai été le plus troublée. Dès la première scène, quand j'ai vu le cochon se faire égorger sous les yeux de l'enfant et que j'ai compris que la scène n'était pas bourrée d'effets spéciaux mais bien réelle, j'étais prête à devenir végétarienne. Je suis assez étonnée que le film ne soit soumis à aucune censure et qu'on impose une telle violence sans aucune préparation. Et ce n'est malheureusement pas le seul moment dérangeant. Que penser de la scène du bain où l'on voit la petite fille nue, de face, se faire frictionner le dos en tremblant de froid? Qu'on veuille montrer une réalité sans fard, passe encore, mais subir la nudité d'une enfant de 4 ans alors que la mère n'ôte même pas le soutien-gorge me pose question.  
Valérie Massadian insiste sur le fait que rien n'était préparé à l'avance: "A aucun moment, je n'ai donné d'ordre à Kelyna, lui ai demandé de dire une phrase ou imposé un geste. Il était impératif que le film naisse chaque jour, à chaque moment, de notre dialogue." Cet aspect de la mise en scène est clairement visible à l'écran où j'ai finalement eu l'impression de regarder la vidéo d'une petite fille qui joue, comme on en trouve des millions sur Internet et comme j'aurais pu le faire avec ma propre fille. Certains jeunes acteurs se révèlent par leur incroyable talent d'interprétation et autant je reconnais que Kelyna Lecomte a un joli minois et capte bien l'écran, autant je ne comprend pas pourquoi on fait un aussi grand cas de son jeu d'actrice. Car il est inexistant, soyons francs. 
Vous l'aurez compris, je n'ai pas été charmée par ce film et comme le dit la réalisatrice: "Il y a ceux qui entrent et se laissent porter par le film, et les autres qui restent à la porte." Je ne sais pas où elle a voulu me mener mais je n'y suis pas parvenue.

Vous trouverez ce film dans la sélection film 2014 de Cinetrafic et si vous voulez vous faire votre propre avis, sachez que le DVD, distribué par Epicentre Films, est disponible à la vente depuis le 24 septembre.

vendredi 1 novembre 2013

Challenge #FMSPhotoaday: octobre 2013

Le 1er octobre, Marjoliemaman s'est lancée dans le challenge #FMSPhotoaday qui est très populaire sur Instagram. J'avais déjà vaguement entendu parler du projet sans m'y être vraiment intéressée mais ce jour-là, pour une raison inconnue, j'ai eu envie de me lancer. 30 jours plus tard, je continue le challenge et je remercie Marjoliemaman!

Qu'est-ce que FMSPhotoaday?
Initié par Fat Mum Slim, une jeune maman australienne, en janvier 2012, l'objectif est de partager chaque jour une photo sur un thème défini. L'idée est de prendre le temps de regarder autour de soi et de capter le monde sous un angle différent. J'adore prendre des photos et c'était pour moi l'occasion d'accorder plus de temps à cette passion.

Les thèmes d'octobre étaient les suivants:



Rendez-vous sur Instagram et Facebook pour les prochaines photos et si l'idée vous tente, allez visiter le blog de Fat Mum Slim qui est aussi un blog de maman très intéressant (si vous n'êtes pas anglophobe évidemment).