L'objectif du club des blogueurs lecteurs est de partager notre point de vue sur une lecture commune. Nous risquons donc de parler, dans l'article et dans les commentaires, des personnages, des situations, des moments clés du livre. Soyez prévenus!
J'avais eu envie de lire ce livre parce que Laura du blog Aimer les dimanches et Mille vies en une en faisait sans cesse la promotion. Et je n'ai pas été déçue! Ce livre est une vraie pépite et pose les bonnes questions sur la vie, la mort et la maladie.
Le sujet est très fort et peu en rebuter quelques uns: des adolescents atteint du cancer. Hazel a été diagnostiquée à ses 13 ans et vit avec des "poumons pourris", comme elle les appelle, ce qui l'oblige à se déplacer constamment avec une bonbonne d'oxygène et à se ménager. Elle rencontre Isaac, atteint d'un cancer des yeux, et surtout Augustus, qui a déjà perdu une jambe dans son combat contre la maladie, avec qui elle vivra une aventure formidable. J'ai adoré ce regard si juste et si mature d'Hazel sur la maladie, même si elle est quelque fois très négative. Je pense que dans le même cas qu'elle, on le serait tous.
Elle aborde des sujets sensibles comme la relation avec les proches, ici les parents, qu'elle fait souffrir sans le vouloir et qui la soutiennent continuellement, ainsi que le regard de la société, parfois lourd, parfois énervant comme les marques de fausse pitié ou les "cadeaux cancer".
Je détestais quand les gens essayaient de me motiver à me battre. Et voilà que je faisais la même chose avec lui.Augustus et Hazel se retrouve autour du livre Une impériale affliction, le récit fictionnel d'une jeune fille atteint par le cancer, écrit par Van Houten. Je n'ai pas du tout aimé le personnage et j'ai vraiment du mal à comprendre son intérêt. Il apporte des éléments intéressants, bien sûr, comme le fait que les questions d'Hazel sur la mère d'Anna sont une projection de son interrogation sur le destin de sa propre mère à sa mort, mais il est tellement antipathique que l'effet est inversé. En tout cas pour moi.
Enfin, j'ai aimé ce thème de l'oubli en la personne d'Augustus, ce désir incontrôlable de marquer l'univers. Il aura marqué Hazel ("une cicatrice") et je ne sais pas si c'est une bonne et une mauvaise chose. Mais c'est le désir d'un jeune homme de 17 ans après tout, assez proche des désirs des adolescents d'aujourd'hui.
Un très bon livre, véritablement touchant et qui m'a fait versé plusieurs larmes. J'espère qu'il vous a plu également.
Les critiques des blogueurs lecteurs:
J'ai vraiment adoré et j'ai versé beaucoup de larmes aussi :P
RépondreSupprimerJ'attends qu'il sorte en DVD pour voir ce que donne la version film même si je pense que je serai déçue. Je préfère toujours les livres aux films...
Surtout que les émotions ne doivent pas passer de la même façon!
SupprimerJ ai vu le film que j'ai beaucoup aimé et le livre sera le prochain sur ma liseuse! Dans ce sens je ne risque pas d'être déçue :D
RépondreSupprimerC'est possible. Je n'ai pas vu le film, je ne pourrais pas dire s'il est fidèle au livre.
Supprimerj'ai programmé ma critique pour demain. Je reviendrais t'y mettre le lien.
RépondreSupprimerOn a eu le même ressenti ici aussi :)
Van Houten ne m'a pas plu non plus (tellement pas, que je l'ai totalement zappé de mon article :p )
http://erinael.blogspot.be/2014/09/chroniquenos-etoiles-contraires-de-john.html
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