Le dernier printemps de Jasmine de Deborah Crombie

4ème de couverture: Rien de suspect dans le décès nocturne de Jasmine Dent, une voisine de l'inspecteur Duncan Kincaid, atteinte d'un cancer incurable. Rien de suspect, mais un fait troublant: la mort ne semble pas l'avoir frappée dans son sommeil. Et la défunte avait envisagé de s'euthanasier... Du coup, le policier demande une autopsie, qui provoque une surprise de taille.
Et c'est tout le passé de Jasmine que va devoir explorer Kincaid, accompagné de sa fidèle collaboratrice Gemma James, mettant au jour le drame secret qui, à des années de distance, expliquera le destin de la morte.
Des milliers de lecteurs ont déjà apprécié la finesse psychologique et la qualité d'écriture qui placent Deborah Crombie au premier rang des auteurs de romans policiers d'aujourd'hui.

Je ne connaissais pas du tout l'auteure et c'est à la faveur d'un échange littéraire avec Maman Clémentine qu'elle est venue s'ajouter à ma table de chevet. Et j'ai été agréablement surprise.
Le roman se déroule au milieu des quartiers de Londres et j'ai pu faire la découverte de deux agents de Scotland Yard, Duncan Kincaid et Gemma James. Il paraît que je n'ai pas commencé par le bon livre mais je n'ai pas du tout été perdue, les personnages sont assez bien présentés pour qu'on suive la narration sans avoir l'impression d'avoir raté quelque chose. Leurs caractères différents mais complémentaires m'ont beaucoup rappelé le duo Linley/Havers d'Elizabeth George.
Le style est simple mais captivant, j'ai été baladée durant tout le roman sans jamais avoir l'intuition du coupable. Il faudra attendre les trois dernières pages pour avoir le fin mot de l'histoire. Diablement efficace.