Stimulée par cette flamme naissante, Erica se lance à la conquête de la vérité et met au jour, dans la petite société provinciale qu'elle croyait bien connaître, des secrets détestables. Bientôt, on retrouve le corps d'un peintre clochard -encore une mise en scène de suicide...
La princesse des glaces signe l'entrée spectaculaire sur la scène du polar international d'Erica Falck, enquêtrice au foyer dont les aventures mêlent le frisson du suspense à l'humour et l'émotion de la comédie de moeurs. Ce premier opus très remarqué a reçu le grand prix de Littérature policière 2008 et le prix Polar international 2008.
C'est totalement par hasard que j'ai choisi ce livre dans les rayons de mon hypermarché. J'ai été attirée par la mention "Grand prix de littérature policière 2008", je me suis dit que ça ne pouvait pas être mauvais, comme quoi ils font bien de le préciser !
Effectivement, ce premier roman de Camilla Läckberg mérite amplement son succès. J'ai été scotchée du début à la fin et, chose primordiale dans un roman policier, j'ai eu du mal à découvrir le meurtrier avant les dernières pages. Même si j'avais quelques doutes.
Mais le véritable atout de ce roman, c'est l'entrée dans la vie des personnages, que l'on retrouvera dans les romans policiers suivants. Camilla Läckberg prend le temps de nous les présenter un par un, chacun dans sa particularité, pour nous les faire aimer et nous donner envie de suivre leurs aventures. Car si La Princesse des glaces finit sur la conclusion de l'enquête, il n'en est pas de même pour les personnages qui ont encore des choses à régler dans leur vie ! Cela m'a rappelé la série de l'inspecteur Lynley d'Elisabeth Georges que j'ai dévoré à l'adolescence. L'auteure fait d'ailleurs une allusion à son travail littéraire au sein même du roman, lorsque l'héroïne, Erica Falck, décide d'écrire sur le meurtre de son amie:
Maintenant, le matériel prenait de plus en plus la forme d'un polar, genre qui ne l'avait jamais particulièrement attirée. C'étaient les gens, les relations entre eux et leurs fonds psychologiques qui l'intéressaient et, à son goût, la plupart des polars laissaient cela de côté pour privilégier les meurtres sanglants et les frissons dans le dos. Elle détestait tout ce qui était clichés et sentait qu'elle voulait écrire quelque chose d'authentique.Sur ce point, Camilla Läckberg réussit haut-la-main et je ne doute pas que je vais dévorer ses 5 prochains romans !
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