Synopsis: Une équipe de reportage suit Katy, productrice télé aux dents longues, qui décide de lancer une nouvelle émission de télé-réalité qui fera exploser les scores d'audience. Les candidats de cette émission au concept révolutionnaire vont s'affronter en direct à la roulette russe pour gagner 5 millions de dollars.
J'étais sceptique au sujet de ce film, le scénario me paraissait improbable et je n'aime pas beaucoup l'actrice Eva Mendès. J'ai tout de même fait l'effort de le voir et je ne le regrette pas du tout.
L'idée paraît au premier abord complètement farfelue. Une productrice d'émissions de télé-réalité décide de créer un jeu sur le principe de la roulette russe: 6 candidats, 1 balle, les 5 candidats qui restent vivants repartent avec le jackpot. Une base pour Bill Gutenttag qui nous présente une satire de la télé-réalité.
Tout d'abord, les 6 candidats sont le reflet de notre société: le noir ambitieux, le latino qui veut sortir sa famille de la rue, la strip-teaseuse qui veut faire carrière dans le cinéma, la bimbo artiste, le paysan qui croule sous les dettes et le jeune surfeur qui rêve de vivre de ses loisirs. Chaque portrait est caricaturé à l'extrème et certains traits sont mêmes accentués par la productrice elle-même afin de toucher le public le plus large possible.
Les sociétés de production, ensuite, sont en ligne de mire dans la mesure où tout n'est qu'une question d'audimat et où le fait d'inciter les candidats au suicide devient un symbole de la liberté d'expression. Le désir de reconnaissance et de célébrité de la productrice est sans commune mesure.
Enfin, lors de la diffusion de l'émission, en direct bien sûr, on retrouve les conséquences de toute télé-réalité sur la vie des candidats: ceux qui en ressortiront gagnants et entameront une carrière télévisuelle et ceux qui verront leur vie détruite, ici le candidat qui a le malheur de tomber sur la balle réelle, dans notre monde, je pense à Loana qui n'arrive pas à sortir la tête de l'eau depuis Loft Story.
Un film qui fait donc réfléchir sur la nouvelle télévision et ce nouveau monde où nous sommes tous un peu voyeurs. Peut-être trop...
Par contre, je pose un bémol sur la mise en scène. En effet, on nous présente le film comme étant un documentaire sur la productrice mais il y a énormément d'incohérences sur la façon dont c'est tourné et sur le réalisme de certaines scènes. Peut-être encore une satire de la télévision et des documentaires présentés comme filmés en temps réels mais qui ne sont en fait que des situations préparées ? Je l'espère.
Par contre, je pose un bémol sur la mise en scène. En effet, on nous présente le film comme étant un documentaire sur la productrice mais il y a énormément d'incohérences sur la façon dont c'est tourné et sur le réalisme de certaines scènes. Peut-être encore une satire de la télévision et des documentaires présentés comme filmés en temps réels mais qui ne sont en fait que des situations préparées ? Je l'espère.
Tu piques ma curiosité, je ne pensais pas qu'un film avec Eva Mendes en tête d'affiche puisse être bon (méchante.com)!
RépondreSupprimermoi j'ai vu le film en dvd il ya 2 ans et je partage pas du tout ton envie, j'ai meme arreté au bout de 30 minutes : tout est extremement appuyé et caricatural, je n'avais pas trouvé cela crédible une seule seconde de mes 30 minutes alors meme que le sujet m'interessait bien
RépondreSupprimerPotzina, quand meme la nuit nous appartient avec Eva en tête d'affiche, c un vrai chef d'oeuvre ...mais entre James Gray (mon réal préféré, faut dire) et ce Guttenag, le fossé est encore bien plus important qu'entre Dany Boon et Toledano Nakashe (petite private joke par rapport à mon billet)
Sachez que je partais avec les mêmes a priori que vous ! Je n'aime pas Eva Mendès et c'est mon mari qui insitais depuis plusieurs mois pour que je voie ce film, lui-même l'ayant vu chez un ami. J'ai fini par céder et si je m'étais écoutée, j'aurais aussi zappé au bout de 30 minutes. Mais c'est après que j'ai compris à quel point c'était caricatural et à quel point Gutenttag se moquait de la télé-réalité (en tout cas, j'espère que c'était le but). Comme quoi :)
RépondreSupprimer