Jules vit reclus dans son appartement du boulevard Saint-Michel, à Paris. Il n'a pas de nouvelles de ses parents, en voyage à Hong Kong lorsque l'épidémie a commencé de se propager. Le spectacle qu'il devine par la fenêtre est effroyable, la rue jonchée de cadavres. Mais il sait qu'il ne pourra pas tenir longtemps en autarcie. Pour affronter l'extérieur, Jules redevient le guerrier impavide qu'il était dans le jeu. Il va alors retrouver son frère aîné, qui se drogue et dont il ne peut rien attendre, puis secourir une petite fille qui a mystérieusement échappé au virus et qu'il décide de prendre sous son aile. Son seul espoir : le rendez-vous fixé par Warriors of Times.
J'avais beaucoup entendu parler de la série de 4 livres sortie l'année dernière et même si je ne suis pas une assidue de littérature jeunesse, le concept m'avait fortement intriguée. J'ai choisi Jules par hasard et je ressors de ma lecture plutôt mitigée. En effet, j'ai vraiment bien aimé l'idée de départ mais je n'ai pas du tout accroché au style de l'auteur.
U4 se déroule dans une France post-apocalyptique. Un virus a décimé toute la population hormis les adolescents de 15 à 18 ans. Avant l'extinction d'Internet, un message de Khronos, maître du jeu vidéo Warriors of Time, invite les jeunes à se regrouper pour remonter le temps. Alors que certains s'organisent en petits groupes pour survivre, d'autres cherchent à comprendre comment se protéger du virus, et au milieu d'eux, Jules met tous ses espoirs dans la promesse de Khronos.
Je suis rentrée assez facilement dans l'histoire et j'ai aimé suivre l'évolution de ces jeunes qui apprennent à survivre, ce qui est loin d'être facile pour des jeunes de 15 ans. Franchement, qui a 15 ans savait cuire un oeuf ou maîtrisait les premiers soins? J'ai aussi beaucoup aimé les passages où Jules croise le chemin des trois autres personnages: Korridwen, Yannis et Stéphane. D'autant plus qu'on ne sait pas d'où ils viennent, ni où ils vont, ce qui laisse de l'intérêt pour la lecture des autres tomes.
Là où j'ai moins accroché est le style de l'auteur. Je l'ai trouvé beaucoup trop oral et saccadé. Je suis très friande des descriptions parce qu'elles me permettent de visualiser le décor, les personnages et le déroulement de l'action. Ici, les descriptions sont réduites au minimum et Carole Trébor cite des rues et des places célèbres de Paris sans les décrire, ce qui reste assez abstrait, même pour une fille de la région comme moi. De même, elle survole la psychologie des personnages, quand elle ne tombe pas carrément dans la facilité. Le groupe de Jules compte une fille de pharmacienne qui triait les médicaments avec sa mère et maîtrise le truc et un fils de flic qui s'entraînait au stand de tir et connaît toutes les armureries de Paris, pratique!! Enfin, les scènes d'action se déroulent bien trop vite et on n'a pas vraiment le temps de comprendre ce qui se passe.
Au final, je ne me suis pas attachée aux personnages et leur destin m'importait peu. Exception faite de Korridwen, Stéphane et Yannis dont j'ai vraiment envie de connaître l'histoire. A voir si j'accroche davantage avec les autres auteurs.
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